Exposition Albert Gallatin
Exposition « Albert Gallatin un Genevois aux sources du rêve américain 1761-1849 »
Bibliothèque de Genève, parc des Bastions
du 14 octobre 2011 au 17 mars 2012
Mardi-vendredi 14 h à 18 h
Samedi 10 h à 12 h et 14 h à 17 h
Fermé dimanche et lundi
entrée libre
Albert Gallatin (1761-1849)
Né dans une riche famille de notables genevois très puissants, Gallatin a la malchance (ou la chance ?) de perdre tôt ses parents. Recueilli par une amie de sa mère, il apprend à être autonome. Il fait de bonnes études et a le privilège d'avoir comme professeur le botaniste et naturaliste Horace-Bénédict de Saussure. A Genève la vie intellectuelle de ces années est féconde, riches de livres, visiteurs européens et savants. Albert rencontre même Voltaire qui demeure non loin, à Ferney.
En 1780 il quitte Genève pour Nantes où il embarque pour le Nouveau Monde.
L'Amérique est alors engagée dans une guerre de libération contre la puissance coloniale anglaise. Cette cause enthousiasme beaucoup de jeunes Européens.
A son arrivée, il exerce divers « jobs » tels que bûcheron, arpenteur, commerçant et finalement professeur de français à Harvard.
En 1783 L'indépendance américaine est reconnue.
Gallatin s'installe en Pennsylvanie. En 1785 il devient américain.
Bon orateur, il devient représentant du peuple dans l'assemblée de Pennsylvanie. Il se spécialise dans les questions financières et bancaires. Il est ensuite élu sénateur au Congrès. En 1801 le président Jefferson le nomme ministre des finances. A ce poste il s'emploie à réduire la dette. Il s'occupe de l'achat de la Lousianne à la France (1803) et du financement de l'expédition de Lewis et Clark vers les rivages du Pacifique.
Il s'engage pour l'abolition de l'esclavage.
Après le départ de Jefferson, Gallatin quitte le gouvernement. Il devient diplomate et participe à plusieurs négociations de paix avec la Grande-Bretagne. Il part habiter New York.
Il fonde une banque et devient président d'une université.
Tout au long de ses activités poliques, il reçoit les chefs indiens et les fait participer à ses enquêtes linguistiques et ethnologiques. Il critique la brutalité des colons à leur égard. Il démontre que les difficultés d'intégration des Indiens viennent des discriminations dont ils sont victimes.
Source : Albert Gallatin, exposition, guide du visiteur, BGE 2011.
Visites commentées :
12 novembre, 10 décembre, 11 février, 17 mars à 10 h 15
Conférences :
Les jeudis à 12 h 15 : 3 novembre, 1er décembre , 26 janvier, 9 février, 9 février, 23 février
Colloque du 24 février 2012 : Gallatin, père de l’ethnologie