Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Histoire du Genevois
9 mai 2013

Glières, les feux de la nuit, film

VF films Production et France 3
« Glières, les feux de la nuit »

Film projeté sur France 3 en 1994

Analyse du film

A l'hiver 1944, un bataillon de 500 hommesse trouve aux Glières.C’est le premier morceau de France libérée, dit le film.

On vopit l'extrait d’un reportage en noir et blanc sur une cérémonie officielle aux Glières présidée par le président Vincent Auriol, aux actualités de 1947. Il parle de 400 maquisards et 20 000 militaires allemands
En réalité il n’y a pas eu de bataille rangée et les Allemands ont eu peu de pertes. Le mythe et l’histoire s’entremêlent.

Pour Jean Rosenthal c’est une « petite affaire ».

J Dall’agnol
Louis Jordan : « je referais la même chose »
Jean-Louis Crémieux-Brilhac. C’était aussi une guerre psychologique.

Le contexte

Echecs allemands en Ukraine, Italie. Le débarquement en France a déjà été décidé. Churchill décide enfin d’armer la résistance française.
Meeting antibolchevique au Vel d’Hiv’ en décembre 1943. Discours virulents de Jacques Doriot et Marcel Déat, défenseurs de Vichy et soutiens à l’hitlérisme.

Le fossé se creuse entre le régime et la population. Le STO apporte un afflux d’opposants au régime de Vichy.
L’Action Secrète (Résistance) veut reconstituer une armée. Il y a des maquis depuis le printemps 1943. Mais ils n’ont pas d’armes.

Il y a aussi les maquis FTP.

Attentats et sabotages.
Etat de siège est proclamé le 31 janvier 1944.
G Lelong intendant de police.

Lieutenant Tom Morel (AS) donne l’ordre de monter sur la Plateau.
Alphonse Métral monte le 31 janvier 1944 avec d’autres, environ 120 hommes. Tom avait déjà reconnu le terrain auparavant.

Louis Jourdan. Un film a été diffusé à Londres en 1943, avec un texte de Maurice Schuman. Très lyrique, trop même. Il fait l’éloge des « camps de la liberté » toujours plus nombreux.

Les maquisards étaient très jeunes.
Tom Morel avait un « énorme ascendant », c’était un meneur d’hommes. Il avait vint-neuf ans. Pour nous il était un père, un frère, un chef, disent les anciens résistants interviewés dans le film.
Jean Carraz explique qu’il « fallait faire du ravitaillement, du bois, de l’eau, monter la garde ». Il fallait nourrit 500 personnes, monter du pain, de la farine, de la viande, des vaches. Une fois on a même monté là-haut 35 vaches. Je passais dans les fermes avant les gents du ravitaillement de Vichy. « Ici la population a été sympathique ». « Les Savoyards étaient des gens formidables ».

Sur place, d’anciens combattants de la Guerre d’Espagne sont là depuis février. Par exemple Angel Gomez.
La France Libre demande aux jeunes de rejoindre les maquis. Maurice Schuman parle à la BBC. Puis les chefs de la France Libre ont peur de l’échec de ce mouvement, ils ont donné un coup d’arrêt. Maurice Schuman conseille d’être mobile, en cas de nécessité il faut changer de région, éviter de faire des martyrs.

Les Gardes mobiles peu actifs sont remplacés par les GMR et les militaires. Tom Morel avait donné comme consigne de ne pas tirer sur les GMR, il voulait un accord avec eux. Mais cela ne marche pas, il y a un accrochage avec les résistants où la GMR tire en premier.

La fin

Le 12 février la GMR monte sur le Plateau, il y a des fusillades, les GMR se rendent, il y a quelques morts.
Le 14 février on espère recevoir des armes mais pour l’instant aucun avion ne s’est montré dans le ciel.
Marcel Gaudin : on entendu le bruit d’un avion.
Bob Armit, dans la RAF, suisse : le relief était difficile, on avait du mal à repérer les torches posées dans le noir. Le premier parachutage a largué 52 containers d’armes.
Ils doivent rester pour attendre d’autres armes.
Directive de Tom Morel : « vivre libre ou mourir ».
Chant du bataillon des Glières : nous vaincrons.
Jean Rosenthal : il fallait être un peu fou, croire à sa baraka.
Les FTP sont harcelés, il y a des arrestations. Un groupe rejoint les Glières. Il y a des divergences, de la méfiance.
Constant Paisant, FTP : Tom Morel nous accueillis chaleureusement « il n’y a plus de différences », discours passionnés, il nous demande de ne plus être FTP. Il exige de la discipline. On est une armée. Les déserteurs seront fusillés, il y a eu un fusillé. Certains protestent, on a été choqués, on n’a pas compris. Tom Morel était chrétien. Il a passé toute la nuit avec le condamné pour lui expliquer que cette sentence était nécessaire.

Inspecteurs de la SAC à La Roche. Environ douze sont faits prisonniers par la Résistance et tués par les FTP.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité