Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Histoire du Genevois
29 mars 2013

Histoire de Carouge

Conférence à Saint-Julien-en-Genevois
Par Jean-Claude Daval

Sur l’histoire de Carouge (actuellement commune suisse)

Charles-Emmanuel III, duc de Savoie, voulait donner davantage de puissance à ses Etats. C’est pourquoi il s’étendit vers Nice (un port) et Carouge (située à côté de Genève, ville plus puissante qu’Annecy ou Chambéry). Le but était que les paysans savoyards qui vendaient leurs produits sur le marché de Genève aillent dépenser leur argent à Carouge plutôt qu’à Genève. A la même époque les Français veulent développer Versoix, au bord du lac. Ils y créent le Port Choiseul.
En 1760 Carouge devint le chef-lieu d’une province sarde. Par contre coup Saint-Julien se vide.

La maison Perrier tire son nom d’un curé de Thairy
Nouvelle route Viry-Eluiset-Seyssel.
Le pont Manera à Saint-Julien la route de l’Eluiset est plus courte que la vieille route qui passait par La Caille et Cruseilles.
Les quartiers les plus anciens sont la rue ancienne et la place ; les maisons sont de guingois.
On échafauda plusieurs plans. Le premier reposait sur un quadrillage et prévoyait des places pour que s’y tiennent les fameuses foires. Le second ne gardait qu’une place centrale, très vaste. Les promenades boisées permettaient de faire entrer la « nature » dans la ville. Une nature contrôlée et non sauvage, bien sûr. On ne gardait du passé que l’église. Le troisième plan fut élaboré par Manéra, l’homme qui donna son nom à un pont de Saint-Julien. La rue ancienne y avait un emplacement plus central que dans les plans précédents ; le deuxième axe était la rue de Veyrier. Des douanes étaient établies sur la route de Genève : c’était la « capit’ ».

La zone franche de Carouge avait pour but de protéger les Juifs et les protestants. La douane fut déplacée de l’autre côté de la ville.

Au bout, un pont, vers l’actuel pont des Acacias.
Rondeau, canal, place d’Arme, un autre rondeau vers Veyrier.
Le canal permettait d’assécher la région des Troinex-Veyrier. Il apportait l’eau à domicile, permettait de nettoyer les rues. Les préoccupations hygiénistes comment à s’implanter. La force hydraulique faisait tourner des fabriques, elle était indispensable aux tanneries qui y rejetaient des produits malodorants.
Maisons avec un escalier extérieur et galeries.
La porte rectangulaire permet de communiquer avec la cour ou le jardin tandis que les portes arrondies ouvrent sur des échopes.
La rue d’Arve.
La personnalité et la fantaisie ne pouvaient s’exprimer que par les décorations qui entouraient les portes.
Le toit était peu débordant pour économiser le bois. Les murs étaient construits en boulets, sans fondations.
Maison Dinan construite par Jacquemard, place du marché ( ?).
Les maisons sont semblables, par soucis égalitaire.
Des angles vifs pour créer des jeux d’ombre et renforcer l’opposition noir –lumière.
Une faïencerie rue Jacques Daffin.
Faire pénétrer la lumière dans la rue.
Dans les promenades arborées, à l’origine on avait prévu des peupliers et puis finalement on s’orienta vers des platanes.
Vers 1960 ces maisons étaient devenues des taudis, on construisit des tours modernes pour y loger la population.
Il reste quelques hôtels particuliers : la maison Pissard, la façade de l’hôtel du Cheval Blanc, la maison Girod, la maison Taponier.

Carouge était mieux placée que Saint-Julien, juste à côté de Genève.
148 estaminets à Carouge, 1600 litres de vin vendus chaque jour pour 5000 habitants.
Le premier théâtre de Carouge fut établi dans l’emplacement d’une ancienne église.
Genève a laissé végéter Carouge jusqu’en 1945.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité