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Histoire du Genevois
30 mars 2011

Germaine de Staël

Conférence sur Germaine de Staël


par  Bernard Lescaze

 


Au musée Tavel, Genève

Dimanche 13 mars 2011

 

 

 

Notes

 

 

 

Germaine de Staël (1766-1817) aimait beaucoup Paris. Elle jugeait les Genevois et les Vaudois froids.

Elle naquit en avril 1766 dans un milieu favorisé. Son père était un riche banquier genevois protestant installé à paris. Sa mère, fille de pasteur, était belle et cultivée et tenait un salon. C’était une famille aimante.

Germaine de Staël était fille unique. Sa mère, contrevenant ainsi aux idées de son cher Rousseau, força son éducation pour la  cultiver. Elle idolâtrait son père. Celui-ci lui passait ses caprices et leurs idées politiques étaient proches. Necker défendait l’idée d’une monarchie constitutionnelle alors que sa fille était une républicaine modérée, la différence n’est pas considérable.

Devenue adolescente, Germaine est admise au salon de sa mère où elle écoute de brillants esprits. Cela vaut toutes les formations scolaires. Son père, présent lui aussi, se taisait. Très précoce, elle intervient dans les débats. Elle avait le goût de la conversation, un art suprême. Ce sera un de ses points forts.

Jacques Necker est directeur du trésor en 1777, sa fille n’a alors que onze ans. Lorsqu’en 1788-1788 il sera appelé au gouvernement, elle mesurera la force de l’opinion publique.

Son père convainc le roi de tenir les Etats Généraux qui n’avaient pas été convoqués de puis deux cent ans.  Il y fit même un discours. Pour Germaine cette période est une sorte de travaux pratiques lui permettant de méditer sur le pourvoir, la liberté de la presse.

 

Il faut la marier

Elle voudrait tenir un salon, comme sa mère, mais pour cela il lui faudrait se marier. Or ses parents ne veulent pas la confier à « n’importe qui ». Le futur doit absolument être riche, cultivé et protestant.

On envisage de la jeter dans les bras de William Pitt, un anglais. Mais cela ne se fit pas.

Finalement le choix se porte sur la baron Eric de Staël, un Suédois très élégant qui a dix-huit ans de plus qu’elle. Le mariage eut lieu en 1786 et lui apporta le titre de baronne et l’immunité diplomatique. Staël sera nommé ambassadeur à vie de Suède à Versailles.

A partir de 1789 Germaine se mêle à la politique et jour un rôle important.

 

Ses nombreux amants

1) Elle pousse en avant Louis de Narbonne qui devient ministre de la guerre. Il sera son amant et ils auront deux fils, Auguste et Albert.

2) Lorsque Narbonne quitte la France, elle se tourne vers Ribbing. Elle était très sensible à la beauté physique.

3) Par contre, Benjamin Constant n’était pas beau du tout. Il fut son amant et restera son ami. On se sait qui dans cette relation inspira l’autre en politique.

4) Prosper de Barante, fils du préfet, historien.

4) Pedro de Suza, chargé de mission du Portugal.

 

Son deuxième mari

John Rocca l’épousa en 1812. Il avait 17 ans de moins qu’elle.

 

Ses écrits

Elle écrivait souvent dans un état d’excitation et d’enthousiasme.

Ses lettres sont d’une lecture agréable. Mais à l’époque, ce sont ses romans qui lui valent sa célébrité.

Son livre sur l’Allemagne paru en 1813 sera interdit. Elle y parle de l’Aufklärung (les Lumières), de Goethe, Faust, Schiller. Elle parlait l’allemand et avait vécu à Weimar.

Dans ses écrits politiques, elle défend le libéralisme politique.

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