Allobroges : le métissage culturel

Allobroges : le métissage culturel

D’après Fabien Franco, mardi 3 Novembre 2009 
Kaële

Annecy-Léman magazine

n° 61

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Au IIe siècle avant notre ère, les mondes celte et romain s’affrontent. Pourtant, le choc des civilisations n’a pas eu lieu. Les Allobroges, comme en témoignent les découvertes de l’archéologie régionale, ont fait preuve d’une grande adaptation.

Réputés pour avoir résisté à l’envahisseur romain, on les représentait autrefois comme de vaillants guerriers, à l’esprit indépendant, autant de valeurs prétendues propres aux montagnards.

Le territoire des Allobroges, peuple gaulois de langue celtique, parce qu’il se situe aux portes de l’empire, sera l’un des premiers à être conquis par Rome.

Le 1er août 121 avant J.C., les Allobroges perdent leur combat contre les troupes romaines, et en 118 leur territoire devient partie intégrante de la Narbonnaise (du nom de la ville fondée sur les rives de l’Aude, Narbonne), première province romaine établit sur terre gauloise.

Cette province de Narbonnaise s’étend du Sud de la France au lac Léman, en passant par Boutae (Annecy) et Genava (du celte, déesse des eaux). Ces deux cités lacustres recevront leurs directives administratives de Vienne, l’ancienne capitale des Allobroges promue chef-lieu de cité.

Avec Dioclétien, en 280, Genava  (dont dépend Boutae – Annecy-) devient à son tour chef-lieu de cité.

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