Rembrandt, Rubens et Ruisdael, L’estampe aux Pays-Bas
Autour de Rembrandt, Rubens et Ruisdael.
L’estampe aux Pays-Bas au XVIIe siècle.
Musée d’Art et d’Histoire de Genève.
Jusqu’au 3 janvier 2010
Dossier de presse :
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Illustrations reproduites : MAH
Présentation inspirée par le texte du musée.
À la fin du XVIe siècle, la division entre les provinces protestantes du Nord des Pays-Bas (organisées en République) et les provinces catholiques du Sud (sous l'autorité de l’Espagne) entraîne des ruptures artistiques. En ce qui concerne l'estampe, un intérêt se manifeste au nord pour les sujets bibliques, les portraits privés, les paysages et les scènes de genre. Au sud, et particulièrement à Anvers, on préfère la peinture aux sujets inspirés par la Réforme catholique, les portraits de princes et de courtisans et les paysages historiques ou mythologiques. L'estampe évolue avec les demandes des acheteurs. Au nord, la gravure devient un art spécifique. Au sud, elle interprète des tableaux. Ces différences sont déterminées par des artistes tels que Rembrandt et ses contemporains comme van Ostade ou Ruisdael au nord, par l'atelier de Rubens et de ses graveurs, Van Dyck ou de Jordaens au sud. |
ŒUVRES
DE
REMBRANDT
A droite :
Rembrandt dessinant à la fenêtre, 1648.
Autoportrait, il fait face au spectateur.
Eau forte et pointe sèche.
Ci-dessus :
Rembrandt avec sa femme Saskia, 1636.
Eau-forte.
Emouvant.
Ci-dessous.
Abraham Francen, pharmacien.
Vers 1657.
Ce pharmacien aida souvent le peintre.
Cette eau-forte est un signe d’amitié.
La négresse couchée, 1658.
Nous la voyons dans la pénombre.
Remarquons le pli des draps, la gamme des tons et demi-tons.
Un homme criant « tis vinmich Kout » (il fait très froid), un homme répondant « dats niet » (pas du tout), 1634.
De belles ombres, des personnages pittoresques.
Le moulin à vent, 1641.
Le pont, barque.
La descente de croix aux flambeaux.
(Ci-dessous)
En 1654.
Un éclair sur le Christ.
Composition originale avec un drap en diagonale.
Saint Job dans une chambre obscure, 1642.
Vraiment sombre, on ne distingue pratiquement rien.
On devine vaguement une fenêtre à gauche.
Très original.
A côté, deux autres gravures aussi obscures.
La circoncision à l’étable, 1654.
Les rayons tombent en diagonale.
La fuite en Egypte, passage d’un gué, 1654.
Une lumière éclaire Marie sur l’âne, mais le reste est sombre. Atmosphère dramatique.
Les trois croix, vers 1653.
Des rayons denses tombent du ciel.
ADRIAEN VAN OSTADE
La danse à l’auberge, vers 1652-1654.
L’intérieur regorge de mille et un détails anecdotiques : une grande cheminée, un violoniste, un chien effrayé par le tohu-bohu qui se couche sous la table…
Les chanteurs, vers 1688.
En Flandre les sociétés de rhétorique fleurissent.
Sur cette eau-forte, quelles trognes !
Le cordonnier et un client bavard, 1671.
Une construction en diagonale.
Le charlatan, 1648.
Un bonimenteur devant une foule béate.
Crédulité.
Le fumeur à la fenêtre.
Vers 1648.
Thème répandu.
Le joueur d’orgue de barbarie, 1647.
WILLEM VAN DER LEEW
Scène de chasse d’après Rubens.
Vers 1650.
(Cf ci-contre)
Deux minuscules personnages à gauche.
Un arbre à droite avec des racines inquiétantes.
Ah…
Les racines…
Traitement contrasté du sujet.
JACOB VAN RUISDAEL
Le petit pont.