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Histoire du Genevois
26 novembre 2009

Rembrandt, Rubens et Ruisdael, L’estampe aux Pays-Bas

Autour de Rembrandt, Rubens et Ruisdael.

L’estampe aux Pays-Bas au XVIIe siècle.

Musée d’Art et d’Histoire de Genève.

Jusqu’au 3  janvier 2010 

Dossier de presse :

C:\Documents and Settings\Duret Philippe\Mes documents\divers\Cabinet des estampes - Autour de Rembrandt, Rubens et Ruisdael.mht

Illustrations reproduites : MAH

Présentation inspirée par le texte du musée.

À la fin du XVIe siècle, la division entre les provinces protestantes du Nord des Pays-Bas (organisées en République) et les provinces catholiques du Sud (sous l'autorité de l’Espagne) entraîne des ruptures artistiques.

En ce qui concerne l'estampe, un intérêt se manifeste au nord pour les sujets bibliques, les portraits privés, les paysages et les scènes de genre. Au sud, et particulièrement à Anvers, on préfère la peinture aux sujets inspirés par la Réforme catholique, les portraits de princes et de courtisans et les paysages historiques ou mythologiques.

L'estampe évolue avec les demandes des acheteurs. Au nord, la gravure devient un art spécifique. Au sud, elle interprète des tableaux.

Ces différences sont déterminées par des artistes tels que Rembrandt et ses contemporains comme van Ostade ou Ruisdael au nord, par l'atelier de Rubens et de ses graveurs, Van Dyck ou de Jordaens au sud.

img076

ŒUVRES

DE

REMBRANDT 

A droite :

Rembrandt dessinant à la fenêtre, 1648. 01_Rembrandt_Autoportrait_Gr

Autoportrait, il fait face au spectateur.

Eau forte et pointe sèche.

Ci-dessus :

Rembrandt avec sa femme Saskia, 1636.

Eau-forte.

Emouvant.

Ci-dessous.

Abraham Francen, pharmacien.

Vers 1657.

Ce pharmacien aida souvent le peintre.

02_Rembrandt_Francen_GrCette eau-forte est un signe d’amitié.

La négresse couchée, 1658.

Nous la voyons dans la pénombre.

Remarquons le pli des draps, la gamme des tons et demi-tons.Re3

Un homme criant « tis vinmich Kout » (il fait très froid), un homme répondant « dats niet » (pas du tout), 1634.

De belles ombres, des personnages pittoresques.

Le moulin à vent, 1641.

Le pont, barque.

La descente de croix aux flambeaux.

(Ci-dessous)

04_Rembrandt_Descente_de_croix_GrEn 1654.

Un éclair sur le Christ.

Composition originale avec un drap en diagonale.

Saint Job dans une chambre obscure, 1642.

Vraiment sombre, on ne distingue pratiquement rien.

On devine vaguement une fenêtre à gauche.

Très original.

A côté, deux autres gravures aussi obscures.

La circoncision à l’étable, 1654.

Les rayons tombent en diagonale.

La fuite en Egypte, passage d’un gué, 1654.

Une lumière éclaire Marie sur l’âne, mais le reste est sombre. Atmosphère dramatique.

Les trois croix, vers 1653.

Des rayons denses tombent du ciel.

ADRIAEN VAN OSTADE 

La danse à l’auberge, vers 1652-1654.

L’intérieur regorge de mille et un détails anecdotiques : une grande cheminée, un violoniste, un chien effrayé par le tohu-bohu qui se couche sous la table

Les chanteurs, vers 1688.

En Flandre les sociétés de rhétorique fleurissent.

Sur cette eau-forte, quelles trognes !

Le cordonnier et un client bavard, 1671.

Une construction en diagonale.

Le charlatan, 1648.

Un bonimenteur devant une foule béate.

Crédulité.

Le fumeur à la fenêtre.

09_Ostade_Fumeur_GrVers 1648.

Thème répandu.

Le joueur d’orgue de barbarie, 1647.

WILLEM VAN DER LEEW 

Scène de chasse d’après Rubens.

Vers 1650.

(Cf ci-contre)

Deux minuscules personnages à gauche.

Un arbre à droite avec des racines inquiétantes.

Ah…

Les racines…

Traitement contrasté du sujet.

JACOB VAN RUISDAEL

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Le petit pont.

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