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Histoire du Genevois
15 décembre 2007

Comment utiliser la toponymie

Conseils basiques pour un historien local en Haute-Savoie

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- Comptes de châtellenie

On y trouve des listes de censits, taillables et justiciables parfois nommés d’après leur lieu d’habitation. Ex pour Vulbens au XIVe s. les Pallud, Verney etc. Voir aux archives départementales de Haute-Savoie (ADHS)

- Terriers anciens ou tous document sur les droits fonciers d’un seigneur laïc ou écclésiastique.

- Le cadastre sarde de 1730

Le nombre de « mas » (lieux-dits) varie suivant la personnalité de l’individu qui établissait les registres et des paysans interrogés. Certains enquêteurs, plus courageux, ont établi une longue liste au lieu de bâcler leur travail. Certains « syndics » ou indicateurs furent plus loquaces et mieux informés que d’autres. Ex à Dingy-en-Vuache, en 1730, il y a beaucoup plus que toponymes (245) qu’à Vulbens (54 + les 32 des Bans) et Chevrier (76) alors que le territoire de Dingy est presque deux fois plus petit que Vulbens. A Dingy nous avons en 1730 (et en 1870) un toponyme pour 3 hectares. A Vulbens (sans Bans) en 1730 il y a en 1730 un toponyme pour 20 hectares. Cela ne dépend pas seulement de la taille du territoire concerné mais aussi de sa couverture : plus il y a de forêts et plus le nombre de toponymes est faible.

- Le cadastre de 1870

Versé aux ADHS après avoir été dans les mairies. Il y a un deuxième exemplaire à la DDA. Voir aussi les Numéros Suivis aux Archives Communales.

- Le cadastre actuel :  mairies

- Actes notariés (ventes, baux, partages)

Voir par exemple quelques années du tabellion (ADHS et AEG). On peut aussi « éplucher » le tabellion en prenant tous les actes d’un notaire. Ne pas oublier de consulter les registres et inventaires notariés aux Archives d’Etat de Genève (AEG).

- Archives privées - Cartes anciennes

Voir à la B.N.F., et aux Archives Nationales (Paris), à la Cartothèque de l’Institut Géographique National (Saint-Mandé), à Chambéry, à la Bibiothèque de Genève, la Cartothèque de Genève...

- Archives diverses

Office National des Forêts, Compagnie Nationale du Rhône, sociétés autoroutières, DDA etc.

- Voir les Anciens

Il faut aller voir les anciens agriculteurs et les chasseurs. Ils ont des souvenirs qu’il est précieux de noter avant qu’il ne soit trop tard (d’ailleurs, il est souvent trop tard !). On profitera de l’occasion pour noter les anecdotes, amusantes et même instructives sur la vie et les mentalités d’autrefois. Les personnes âgées connaissent (connaissaient) des noms de lieux jamais ou rarement mentionnées par les archives écrites. Par ex. le Crêt Mossu à Dingy (sur la pente du Vuache), les lieux-dits la Maladière à Chevrier et Vulbens (dans la plaine), le chemin de Mortavi à Vulbens (au-dessus de La Fontaine), le Colu Mammu à Chevrier (repli du mont), le nant de Guinder à Chevrier (sous la voie ferrée) etc.

Ces personnes connaissent des prononciation disparues ou en voie de disparition. C’est ainsi que le nant de Couvatannaz à Vulbens se prononce « couatanne », forme confirmée par des archives privées, alors que les archives publiques citent la forme «Couvatannaz » depuis le XVe siècle.

Le lieu-dit « les Reffaz » (Dingy) se prononce « les Riff » d’après les Anciens (confirmé par un dépouillement des archives des XVe et XVIe s. ; en 1447 "sallicibus de Riffas", "Selicibus dicte Riffaz"  (= les saules de Riffa ?), "en Riffaz », ou Raffort", « ou raffoz ». Puis « la Reffal » en 1588, « en la rifa » en 1735.

Sous Faramaz se trouve « le Grincé », déformation de « grand essert ».

La technique pour interviewer n’est pas évidente. Le magnétophone peut intimider, il est peu pratique à transporter. Il y a des dictaphones, plus maniables. Depuis que j’ai écris ces lignes le progrès a encore avancé (MP3). Formidable.

On peut prendre des notes écrites pendant la discussion, ou après, une fois revenu chez soi (c’est ce que je fais en général). Il faut vérifier : reposer les mêmes questions une deuxième fois (en faisant semblant d’avoir oublié), les poser à quelqu’un d’autre, confronter les sources orales avec les archives écrites.

Méthodes d’analyse

Attention aux erreurs de lecture. J’ai failli confondre « refour » (four à chaux) avec « retour », « la pierre » avec l’épine », « Gille » avec « Lille », « Genève » avec « geneure » (genévrier). Un jour de fatigue, un "chemin des mouilles » est devenu un « chemin des morilles ».  Je salivais déjà... J’ai cru trouver un toponyme « Daviet » à côté de l’église de Chevrier, ce qui m’a conduit jusqu’à saint Avit...

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Comparer les documents

Pour qu’une information soit sûre, il faut qu’elle soit donnée par plusieurs sources. On nomme cela la concordance des sources. On m’a parlé des toponymes « la Corne au More », « Pré Pounet » etc. situés à Vulbens : plus tard j’ai trouvé mention de ces toponymes dans des archives écrites. Ils existent donc vraiment. Par contre le « nant d’Hiver » de Vulbens, cité ainsi dans les cartes IGN est signalé dans le cadastre sarde sous la forme « nant du Ver » ou du « Var », ce qui fait penser à un hydronyme pré-celtique.

Les noms de lieux étaient généralement en « patois » savoyard. Il faut connaître cette langue. Cela permettra de savoir que les lieux « Sisia » (Vulbens) et « dessous lassisa » (Dingy) viennent du nom patois de la haie (chize). Que faut-il en conclure ? Que ces toponymes datent d’une époque, le Haut Moyen Age, où les haies étaient moins nombreuses qu’aujourd’hui, donc plus remarquées et donnant à des noms de lieu ? L’endroit dit « Lavullion » à Vulbens, au confluent des nants d’Hiver et de la Vosogne vient d’un mot qui désigne une pointe. L’endroit dit « le croisonnier » (Dingy) vient du nom du pommier.

Pour connaître le « patois » j’ai utilisé :

- Fenouillet, monographie du patois savoyard, 1903

- Chanoine Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de Savoie, 1935),

- Charles Marteaux, Répertoire des noms de lieux de l’arrondissement d’Annecy, 1935-40

- E. Schüle et alii, Dictionnaire des patois de la Suisse romande, 1955

- Bridel, Glossaire des patois de la Suisse romande, 1866

- A. Constantin et J. Désormeaux, Dictionnaire Savoyard, 1902

- Dauzat, Les noms de lieux

- L. Guinet, article sur les noms de lieux en ens ou ans (...) dans Revue de Linguistique Romane 1928

- Les études de G. Taverdet sur le Jura

- Le Dictionnaire franco-provençal (Slatkine Reprints)

Le patois varie d’un endroit à l’autre.

Un mot veut peut signifier telle chose en Tarentaise et une chose totalement différente au Vuache. Se demander sur quelle partie de la Savoie porte le dictionnaire ou le l’étude toponymique que l’on a sous les yeux. Les accents varient aussi.

Le patois varie dans le temps.

Les noms et mots connus par les personnes âgées ne sont pas ceux que leurs prédécesseurs parlaient au Moyen Age. Ces mots ont varié, comme dans toute langue. Tel ou tel toponyme peut correspondre à une couche ancienne. Par exemple « les Reffaz » à Dingy : ne serait-ce pas une forme ancienne de « refour » (four à chaux) ?

Autre exemple, « l’allouette » et « le cu de la loi » à Dingy-Jurens ne viennent-ils pas du mot « loe » (terre humide), mot que les patoisants ne connaissent pas ou plus mais qui existe encore en Suisse Romande et qui a l’avantage de correspondre à la nature «mouilleuse» du sol ?

Noter par écrit un toponyme pose problème. Comment noter par exemple le « O » spécial du mot « Roclo » (Raclaz) ? Comment noter le nom patois du Vuache qui est « ouache » ou « ouche » ?  Faut-il utiliser le o » ou » le « w » ? Comment noter le « s » savoyard qui ressemble au « th » anglais ? Il existe une méthode de notation des phonèmes, « la graphie de Conflans pour le savoyard » parue dans le n° 135 de la revue des Amis du Vieux Conflans. Ceci dit, je doute que pour les non-spécialistes, cette lecture puisse être profitable car trop complexe.

Il faudrait connaître les règles de la phonétique. On m’a recommandé « initiation à la phonétique de l’ancien français », Klinsiek, 1982.

Les noms de lieux peuvent être mieux compris avec des dictionnaires de vieux français, puisque le patois savoyard qui appartient au groupe franco-provençal est proche des dialectes d’oïl. Voir par exemple le Dictionnaire du Vieux Français de Godefroy.

Il faut avoir des informations sur l’histoire du coin.

La liste des familles ayant habité l’endroit depuis quelques siècles peut servir. Par exemple « Chez Barrand » à Dingy-Raclaz  fait référence à une ancienne famille aujourd’hui disparue. Le « pré Cochon » à Dingy-Jurens fait allusion à une famille de ce nom : j’ai trouvé une famille Cochon vivant non loin, à Chancy, au XVe siècle. Il en est de même pour le bois Minget à Vulbens (toponyme proche à Jurens ; famille de paysans aisés au XVe s.), les champs Bonnet à Chevrier (famille présente à Chevrier depuis le XIVe s. au moins).  Voir ausi le lieu « dessus Livron » à Dingy (famille arrivée au XVIe s. peut être (?) apparentée par les bâtards aux Livron seigneurs de Savigny et de Dingy).

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Il faut connaître les surnoms héréditaires : parfois c’est lui et non le nom légal qui laisse une trace. D’autant plus que jusqu’au XVIe s. il n’y a pas de différence claire entre le nom de famille et le surnom héréditaire. J’ai trouvé une famille indifféremment appelée Barral ou Arembor suivant les générations. Les Barrand portaient en réalité le nom de Cons. « L’Essert Compagnon » de Vulbens fait allusion à une famille Burnod dite Compagnon. Le lieu-dit « Borgey » à Vulbens-Cologny garde le souvenir d’une famille Pasteur ou Borgeys venue s’y installer avant le milieu du XVe s.

Jadis et encore maintenant on était tenté de chercher l’origine « ethnique » des toponymes. Parfois la recherche est fructueuse : le nant de la Borbannaz qui jaillit au pied du mont Musièges évoque Borvo, le dieu de sources bouillonnantes chez les Gaulois. Mais il faut rester vigilant. Je me rappelle B affirmant que Vulbens était Gaulois parce que le nom patois, Vrobin, le faisait penser à la nation gauloise des Verbigènes, citée par César dans ses Commentaires.  Nation qui demeurait dans les environs.

Certains spécialistes ont leur marotte. Il y a des modes et des a priori. Vous rencontrerez des celtomanes qui voient partout l’influence des Gaulois. D’autres ne jurent que par Rome et la langue latine : à leur yeux tout ce qui précède ou qui suit n’a pas laissé de traces. Une autre espèce voit partout des toponymes germaniques ; dans la région du Léman et de la Savoie il y a des chercheurs qui voient dans l’influence burgonde un socle identitaire.

Achtung ! E périculo sporgesi ! Danger !

Un toponyme en « y » n’est pas toujours antique. Il peut s’être formé au Moyen Age. Comment analyser le toponyme « Cologny » ? Il doit faire allusion à des colons, c’est-à-dire des exploitants agricoles dépendants d’un maître. Mais des colons antiques du IIIe s. ou des colons médiévaux du XIe s. ?

Certains toponymes sont récents et il est inutile de remonter jusqu’à la nuit des temps pour en trouver l’origine ! C’est ainsi qu’un chercheur s’est imaginé que la Semine (région à l’ouest du Vuache) tirait son nom d’une migration de l’ère préhistorique et alla dépouiller les atlas de Sibérie et de Chine pour trouver le berceau du peuple en question. Il s’interrogea même sur la parenté possible entre les habitants de la semine et les Indiens seminoles : c’est à mon avis une piste inféconde... Certains toponymes se sont fixés il y a peu : ainsi la ferme La Rivoire à Cologny (Vulbens) a longtemps porté ce nom sur les cartes IGN parce qu’une famille de ce nom y avait vécu quelques années à l’orée du siècle. Les cartographes négligèrent de vérifier si ce nom restait en usage. Non loin de Cologny le « Corps de Garde » signalé par les cadastres de 1730 et 1870 désigne un ancien poste douanier qui surveillait le Rhône et la berge.  Ce poste n’a pu être édifié qu’après le traité de 1601 qui donne le Pays de Gex à la France. A Chevrier le « sentier de la batterie » désigne un emplacement de canon datant des opérations militaires de 1814 ou 1815.

Quelle est la surface et quelles sont les limites du terrain qui porte le nom que l’on étudie ?

Il y a de petites différences entre les numéros parcellaires désignant un toponyme sur la cadastre de 1730 et celui du XIXe s. Inutile d’en faire tout un plat ! Cela ne signifie pas grand chose.

Le cadastre sarde cite un toponyme « Contamine «  en bas du village de Vulbens : il lui attribue une grande surface. En réalité dans le terrier de 1447 ce toponyme semble moins étendu.  Pourquoi ?  Parce que les enquêteurs du cadastre sarde pour Vulbens ont retenu une petite liste de noms (alors que ceux de Dingy  en ont beaucoup plus).

Dans le terrier de 1447 la désignation des lieux est plus réaliste : on cite deux et parfois trois noms pour un lieu.

Se promener sur place

En allant à « Tire-Cul », le promeneur essouflé, épuisé, suant à grosses gouttes, comprend que c’est la forte pente du chemin qui explique ce nom. Le « Mollard » en-dessous de La Fontaine est un petit monticule, un môle.

Eplucher les cartes IGN au 1/25 000, (les plus lisibles sont celles de l’ancienne édition, en noir et blanc, réalisées à partir des photos aériennes de1934). On recherchera des toponymes ressemblant à ceux que l’on étudie.

Près de Cologny (Vulbens), sur la berge, certaines cartes (peu nombreuses) et certains textes mentionnent pour les XVIIIe et XIXe s. un chemin dit « de l’Enfer », en contrebas du talus. Un instant j’ai été tenté de faire un rapprochement avec l’implantation à Cologny d’un établissement Templier puis Hospitalier. En fait en regardant de près la carte IGN du Crêt d’Eau je vois entre cette montagne et le Sorgia, une « combe de l’Enfer » aux pentes escarpées. Le bouquin de Charles Marteaux confirme que l’Enfer désigne un terrain situé en bas.

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Feuilleter des travaux sur des localités éloignées.

Lire le travail de P. Dufournet sur Bassy-Veytrens : une Bible !

Voir la thèse de G. Duby sur « la société aux XIe et XIIe s. dans la région mâconnaise » (utile pour des toponymes comme manses, courtil, collonges, clos, essert...).

G. Fournier dans son étude sur « le peuplement rural en Basse Auvergne » nous informe sur les condamines, clos etc.

Ne pas négliger Ch. Higounet sur le Toulousain et R. Fossier sur la Picardie.

A. Deléage dans sa « vie rurale en Bourgogne » tenta de dater les toponymes d’après leur forme : risqué mais passionnant.

Le nant de la Vosogne (Vosogny en 1447) est un profond talweg délimitant le mandement du Vuache. Or, cet hydronyme se retrouve ailleurs. Cela fait penser à Vésunna, source divinisée de Périgueux.

Ne pas oublier de lire des études historiques. Il faut s’informer sur l’évolution des techniques agricoles, l’évolution des diversses sortes d’araires et de charrues, les modes de labour etc.

Pour commencer :

- Robert Fossier, Enfance de l’Europe, collection Nouvelle Clio, PUF, surtout le tome 1, chapitres 1-B, 3-A et 3-B. Ne pas manquer les pages 169-171 du tome 1.

- Histoire de la France Rurale, en 4 volumes, éditions du Seuil.

Ne pas prendre ses désirs pour des réalités.

J’ai longtemps espéré qu’à Dingy le toponyme dit « Chattolliet » au XIXe s.(Chatoille en 1730) pourrait désigner une maison-forte du XVe ou XVIe s. qui existe encore (Raclaz). Mais les textes du XVe s. citent les formes « damon de che chatolliet », « domin Chatellionel », « en Chatolliet », « domont de Chastellionet », « supra domum dicti Chatolliex ». Cela me fait plutôt penser à un nom de famille paysanne. Rechercher ce que veut dire au XVe ou XVIe le forme « chez Untel ». Cela correspondrait-il à un affaiblissement de l’emprise seigneuriale suite aux ravages économiques causés par la peste de 1348 ? Renforcement provisoire de la paysannerie aisée ?

Que penser du toponyme "Penloux " attesté au XVe s. L’endroit où l’on pendait les loups ? Sur quoi repose cette affirmation ? Que veulent dire « louvet » et « orset » ? Vérifier, vérifier...

La « ville » n’a pas le sens de « villa » romaine : ce mot avait aux XVIe et XVIIe s le sens de village, agglomération.

Le hameau de Sarzin, au sud du Vuache, tire son nom d'un propriétaire gaulois ou romain et non des Sarrazins. Quand à la Maurienne, aucun rapport avec les Maures ; son nom est cité par Grégoire de Tours au VIe siècle, alors que l'Islam n'était pas encore né (A Gros, Dictionnaire).

On évitera des déconvenues en privilégiant l’étymologie géologique, pédologique, hydrologique, botanique. Vivent les sciences géographiques ! Gare aux fantasmes historisants ! Pour expliquer les toponymes Perrouses, Perrut (Dingy) inutile d’emballer ses méninges : c’est simplement un site pierreux (calcaire urgonien).

Ne pas suivre aveuglément l’étymologie proposée par un érudit, aussi prestigieux soit-il. Osez penser par vous-même ! Certains ont pratiqué la toponymie en poètes, mieux vaut se méfier. C’est une science neuve, balbutiante...

L’essentiel est de se montrer prudent, comme un Sioux qui s’approche d’un troupeau de bisons. Il faut connaître ses limites parce que l’on a vite fait de délirer.

Photos : Cologny, Faramaz, Valleiry et Chancy vus depuis le Crêt d'Eau. A l'arrière-plan, les Alpes.

SOURCES D'UNE ENQUÊTE TOPONYMIQUE

Avertissement

- Ces lignes ont été écrites vers la fin des années 1980. Les références bibliographiques datent. 

- Je ne suis pas spécialiste ni de toponymie ni de linguistique. Ces notes sont celles d’un amateur en la matière et viennent d’informations glanées au cours de recherches d'ordre historique.

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